Bureau de tabac
J'ai déposé le masque et me
suis vu dans le miroir :
C'était l'enfant d'il y a
combien d'années...
Il n'avait pas du tout
changé.
C'est là l'avantage de savoir
ôter le masque.
On est toujours enfant!
Le passé que fut
L'enfant.
J'ai déposé le masque, et
puis je l'ai remis.
C'est mieux ainsi,
Ainsi, sans le masque.
Et je retourne à la
personnalité comme à un terminus de ligne.
Voici peut-être le dernier jour de ma vie…
Voici peut-être le dernier jour de ma vie.
Voici peut-être le dernier jour de ma vie.
J’ai salué le soleil en levant la main droite,
mais je ne l’ai pas salué en lui disant adieu –
non, plutôt en faisant signe
que j’étais heureux de le voir :
c’est tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire